MONDIAL 2006
Pays-Bas - Portugal...
Dans la famille "N'importe quoi", je prends le père !
Le père est en effet le responsable de ce jeu de massacre, qui avait tout de même pour toile de fond une partie de football.
Le fautif du massacre
Qui est le père ? Sans l'ombre d'un doute le sélectionneur Néerlandais, qui du fond de son stoïcisme et de son immobilité, offrait l'aveu désespérant des évidentes consignes données à ses joueurs avant le match.
L'Aveu...
Au milieu du tremblement de terre et du carnage que le terrain offrait en pâture à des centaines de millions de spectateurs à travers la planète, le sélectionneur Néerlandais restait impassible, refusant manifestement de calmer ses joueurs, leur offrant ainsi son aval de circonstance, et prouvant s'il en était besoin, que les consignes avant le match avaient été claires : Cassez du portugais, les gars !
Et ils en cassèrent, les toutous oranges obéissants ! D'ailleurs avaient-ils d'autre choix, au vu de leur jeunesse et de leur manque d'expérience, que d'obéir à leur maître ?
Un coup bien étudié d'avance
Le sélectionneur néerlandais Marco Van Basten avait d'ailleurs minutieusement étudié son coup, laissant ses joueurs d'expérience comme Van der Vaart et surtout Van Nistelrooy sur le banc des remplaçants afin de les préserver des conséquences de cette déclaration de guerre prévue d'avance, ce qui ne manqua d'ailleurs pas de surprendre la plupart des observateurs.
Exaspéré par cette comédie dramatique qui ne faisait rire personne, Scolari, le sélectionneur portugais a bien tenté en vain de faire comprendre à son homologue hollandais, qu'un chef a aussi pour rôle de tenir ses troupes et de savoir les calmer quand il faut. Rien n'y a fait. Peine perdue, confirmant que la stratégie hollandaise consistant à décimer l'adversaire plutôt que jouer au football, était manifestement délibérée.
Les trois objectifs évidents
Cette honteuse mise en scène hollandaise préparée d'avance avait trois objectifs manifestes :
1- Le premier objectif était de casser du portugais. Ils ont réussi leur coup, et joliment. Cristiano Ronaldo en fut la première victime précoce, "bénéficiant" d'une "semelle haute et meurtrière" non sanctionnée à sa juste valeur, sur une jambe droite que l'on savait déjà sensible... que TOUT le monde savait déjà sensible. Il ne restait plus aux hollandais qu'à bien viser; ce qu'ils firent avec brio.
Il est vrai que "trouver" la jambe droite de Cristiano Ronaldo était pour les hollandais bien plus facile que de trouver le fond des filets... qu'ils ne sont jamais parvenus à trouver en 90 minutes.
Récidive un peu plus tard, sur le même homme et (quitte à faire les choses proprement), sur la même jambe !
Les hollandais finirent donc leur sale boulot sur Ronaldo, en "achevant la bête", et en mettant ainsi définitivement "hors d'état de nuire" un de ceux qui pouvait causer le plus de tumulte dans la surface hollandaise. Pari réussi. Joli coup. Ôrange, ô désespoir ! Et il y avait déjà là de quoi se désespérer et osciller entre rage et larmes. Les yeux du jeune Cristiano optèrent pour le plus louable de ces choix, quand il fut contraint d'abandonner la partie.
2 - Le deuxième objectif n'était pas moins détestable. Il consistait à tenter d'obtenir coûte que coûte la faveur de quelques coups-francs et même d'un pénalty, par le biais de simulations aussi fréquentes qu'évidentes, trop évidentes, sauf manifestement pour l'arbitre qui n'a pas su les sanctionner avec fermeté. Gravissime erreur. Médiocrité d'arbitrage intolérable à ce niveau de compétition. Une fois encore l'arbitrage est à montrer du doigt, et tant qu'à faire, levé bien haut.
On assista donc à un spectacle désolant de hollandais qui simulaient des fautes en toute impunité, confortés par une qualité d'arbitrage désespérante, faisant de l'arbitre le deuxième grand responsable de cette pièce de theatre dramatico-risible.
3 - Le troisième objectif des hollandais se mélangeait aux deux précédents, et avait pour but de créer un profond état d'énervement chez les joueurs portugais afin de les sortir de leurs gonds. Là aussi, l'attente de la stratégie hollandaise fut à la hauteur de leur acharnement, et les portugais bien évidemment ne s'en laissèrent pas compter, à l'image de Luis Figo, qui poussé à bout de l'exaspération, a "tenu tête" aux hollandais. On connaît la suite...
Les hollandais suivirent donc à merveille les consignes de coups tordus et de jeu de massacre, stratégie de toute évidence préconisée par leur sélectionneur. Le fair-play minimal fut d'ailleurs oublié d'entrée, laissant la place à une sorte de cannibalisme grossier et ravageur, désireux de tout avaler sur son passage en se moquant des inévitables et logiques conséquences.
Les joueurs oranges sont sortis vainqueurs haut la main d'une partie qui n'avait que peu à voir avec le football, mais tout à voir avec les sommets de la stupidité et de l'intolérable.
Une justice
Il faut néanmoins croire qu'il y a une justice dans la curieuse religion du ballon rond, qu'il y avait un gros pépin dans l'orange, et que les Dieux du football ont pu dissocier les bons des méchants dans cet amas de n'importe quoi.
Les portugais sortirent donc vainqueurs, non pas de ce gigantesque carnage, mais du match de football lui servant de support, en remportant la partie par un but à zéro, et en ayant préservé l'essentiel dans cette rocambolesque aventure finie à neuf contre neuf.
Quoi de neuf ? Rien, car malgré leur évidente fébrilité et leur esprit revanchard, tout comme à l'Euro 2004 les Pays-Bas ont perdu contre le Portugal !
Le Portugal est en 1/4
Les portugais se sortent meurtris et amoindris à tous points de vue de ce match de 1/8è de finale, mais se qualifient pour les 1/4 de finale dans lesquels ils rencontreront la sélection anglaise.
Espérons que le football reprenne ses droits, que les piètres arbitres ne contribuent plus à faire le jeu des sélectionneurs à l'esprit tordu, et que la fête soit réelle au final !
Vive le Mondial 2006
Para a frente, Portugal !
(Et une pensée encourageante pour l'équipe de France, qui vaut beaucoup mieux que ce que certains pseudos-spécialistes semblent clamer à tort.)
Mario Pontifice - 26 juin 2006 - Portugal Hebdo